Des
habitants de Servoz, qui ont légitimement cherché à en savoir plus
sur la probité des candidats déclarés au poste de maire à Servoz,
nous ont transmis de nouveaux éléments et insistent pour que vérité soit dite, à ceux qui veulent savoir...
Il en va de l'image de Servoz et de la communauté de communes de la vallée de Chamonix dans les années à venir.
Il en va de l'image de Servoz et de la communauté de communes de la vallée de Chamonix dans les années à venir.
Ces
nouvelles pièces portent à revenir sur le timide aveu concédé par
Nicolas Evrard dans l'article du D.L. du
14/03/2014. Contrairement à ce qu'il dit, celui-ci ne s'est pas
simplement fait "embrigader en
1997" et pendant "quelques semaines.".
Il s'agit à nouveau d'un mensonge grave au regard du mandat qu'il
brigue. Dommage que la presse n'ait pas vérifié ces propos avant de les publier, et ait laissé passer ce nouveau mensonge.
Les
Servoziens et les habitants de la vallée de Chamonix savent-ils
que postule pour devenir maire à Servoz, l'ancien leader national de
l'extrême-droite étudiante, à la fin des années 90 ?
Comment
peut-on faire confiance à une personne qui ne cesse de mentir, en
instrumentalisant même la presse locale ?
A partir
de 1997, il était président du syndicat « Renouveau
Étudiant », basé au siège du FN à Saint-Cloud.
Il était
aussi directeur de la Publication du magazine néo-fasciste
« Offensive pour une nouvelle université ». Voici
quelques exemples qui montrent la violence de cette revue. Un numéro
se focalise sur le sujet « Faut-il brûler les États-Unis ?
». On trouve de nombreuses photos de croix celtiques sur le modèle
néo-nazi. Un autre affirme que les troupes du syndicat RE (en
blousons de cuir et rangers) subissent des attaques de gauchistes
lors des élections au CROUS en 1998. Cette victimisation ne nous a
pas laissé sans faire de liens avec l'actualité présente.
Par
ailleurs les services du département de la Côte d'Or nous ont
apporté des pièces montrant que l'intéressé s'est présenté en
février 1994 aux élections cantonales à Dijon sous l'étiquette
« FRONT NATIONAL les Français d'abord », en tant que
secrétaire départemental des jeunesses frontistes. Son affirmation
« Je
n'ai jamais été nationaliste »
est donc totalement erronée.
Dommage, les Servoziens mériteraient de réelles explications, mais aussi des excuses par rapport à cette succession de mensonges qui entachent la campagne électorale. Si cette personne veut faire un trait sur le passé, ce que nous lui souhaitons, elle doit l'assumer et construire un nouveau comportement basé sur l’honnêteté, la tolérance et l'acceptation d'une opposition politique.
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