Par cet
article nous présentons des éléments vérifiés afin de couper
court une fois pour toute avec cette insupportable partie de
ping-pong que subit le village de Servoz, en espérant que ce soit le dernier épisode. Nous souhaitons que les
Servoziens comprennent bien de quel côté est le mensonge et la
diffamation.
« Je
souhaite donc apporter un démenti formel aux calomnies dont je suis
l’objet. … Il fallait chercher à me détruire et à
m’humilier d’une façon relativement ignoble, dire que je suis
d’extrême droite… mais cette attaque n’est pas crédible ! ».
Ces propos sont ceux de Nicolas Évrard, écrits ce 28 février dans
sa lettre ouverte aux habitants de Servoz [0], suite à notre
demande d'assumer son passé.
Le
passé de cette personne, bien que pas anodin, est quelque chose pour
lequel nous aurions pu fermer les yeux s'il avait su l'assumer. En
revanche la manière de mentir au présent, de discréditer et
d'écarter ceux qui le gênent ou qui demandent des explications est
extrêmement grave.
Voici
dans le tableau ci-dessous, le parcours de ce personnage. Tous les
faits que nous présentons ici ont été vérifiés. Comme il existe
plusieurs personnes portant le même nom en France, nous apportons de
manière détaillée les éléments qui nous permettent de dire qu'il
n'y a pas d’ambiguïté.
Nicolas Évrard candidat aux
élections municipales à Servoz
|
Nicolas Évrard très
impliqué dans la mouvance du front national dans son passé
|
- A grandi dans le département de la Côte
d'Or
- En 1997, études d'histoire à Lyon 3.
Curriculum vitae disponible sur sa page facebook [2] et sur le
site www.ims.bz [3]
- En 1998, études à l'IEP de Strasbourg [2,3]
|
- Candidat aux
élections cantonales à Dijon en 1994, sous l'étiquette « Front
National ». Score de 9,56 % des exprimés [1]
- Président de
« Renouveau Étudiant » [4], le syndicat étudiant
lancé par le FN pour s'implanter dans le monde universitaire.
Le livre de Renaud
Dély, « l'histoire secrète du Front National » [5]
précise que le Nicolas Évrard en question est un étudiant de
Lyon 3, élève de Pierre Vial (Professeur de la faculté
d'histoire fortement impliqué dans la mouvance d’extrême
droite).
Effectue son mémoire
de maîtrise avec Pierre Vial sur le thème : « Les
ducs de Bourgogne et la redécouverte de l'héritage antique »
[6].
- En 1998, l'activisme de « Renouveau
Étudiant » se déporte vers l'Alsace. Celui-ci organise le
7ème congrès du syndicat à Colmars [5]. Pierre Vial y participera. Le forum fr.soc.politique [7] mentionne « Il
semble évident que le RE sera, dans ses dernières années,
dirigé depuis Strasbourg par Nicolas Evrard et Laurent Krugel. »
|
Page facebook : https://www.facebook.com/nicolas.evrard.bossonney |
On ne
choisit pas un tel directeur de mémoire par hasard. Pierre Vial et
Nicolas Evrard auront d'ailleurs un parcours lié pendant plusieurs
années, en particulier en prenant parti tous les deux pour Bruno
Mégret dans le conflit qui l'opposera à Jean-Marie le Pen.
Nicolas
Évrard s'inscrit très rapidement dans une guerre interne contre une
autre étoile montante du FN, Samuel Maréchal. Un article de
l'Express le cite tout particulièrement : « "Nous
n'avons de comptes à rendre qu'à Le Pen", réagit Nicolas
Evrard »
[10]. Il apparaît aussi que sa place est très importante puisqu'il
communique directement avec le Président du Front National, comme
l'indique le récit suivant [5]. « le
lendemain, Nicolas Évard, président de Renouveau Étudiant, prend
son courage à deux mains et téléphone au bureau de le Pen à
Montretout : Je voudrais vous présenter nos excuses président.
Si nous nous sommes mal comportés... »
Nous
avons par ailleurs trouvé sur le site néerlandais www.vpro.nl
cette photographie associé à une légende très explicite, prise
probablement lors d'un meeting politique, où l'on reconnaît bien le
personnage.
Renouveau
Étudiant optera pour le camp de Bruno Mégret en 1998. Il sera
dissout au début des années 2000. Les tracts disponibles sur
internet démontrent clairement le caractère très virulent de ce
mouvement : ci-dessous deux tracts de Renouveau Étudiant [11],
dont l'un est clairement inspiré d'un graphisme du groupuscule
néofasciste occident.
Ce
reniement du passé, entretenu depuis six ans déjà malgré les
demandes de clarifications, cette manière de retourner les faits en
un « procès en diffamation » pour discréditer les
personnes qui pourraient le gêner politiquement, constituent de
graves mensonges. Le protagoniste possède-t-il « les valeurs
d’honnêteté et d'intégrité » [12] souhaitables pour
devenir maire de la commune de Servoz ?
Pourquoi
n'assume-t-il pas son passé ? Cette attitude est trouble. C'est un
problème car quelle confiance peut on lui accorder pour l'avenir
s'il ne dit pas la vérité ?
Nous
laissons le soin aux Servoziens d'apporter leur conclusion à cette
affaire lors des prochaines élections municipales.
Sources :
[3] :
curriculum vitae sur le site www.ims.bz
http://www.ims.bz/en/2010/protagonists-2010/referees/referees-congress-mountains-and-sustainable-tourism/nicolas-evrard.html
[4] :
Dossier Extrême droite radicale,
france-politique.fr
http://www.france-politique.fr/front-national-pour-l-unite-francaise.htm
[5] :
L'histoire secrète du Front National,
Renaud Dély, Editions Grasset
Disponible sur googlebook : http://books.google.fr/
Disponible sur googlebook : http://books.google.fr/
...Renouveau
Etudiant : Le syndicat qui formera l'ossature du MNJ, le mouvement de
jeunesse du MNR de Bruno MEGRET est particulièrement implanté à
Strasbourg. Installé par Stéphane Bourhis, vice-président
national, il est ici dirigé par Laurent Krugel, puis par Stéphanie
Fontaine. Il semble évident que le RE sera, dans ses dernières
années, dirigé depuis Strasbourg par Nicolas Evrard et Laurent
Krugel. « le RE choisit Mégret. Ses dirigeants, à commencer par
son président
depuis 1997, Nicolas Evrard, ainsi que la plupart de ses responsables et nombre de ses militants quittent le FN »
depuis 1997, Nicolas Evrard, ainsi que la plupart de ses responsables et nombre de ses militants quittent le FN »
« Nous
voulons être clairs au sujet de nos convictions : c’est pourquoi
nous disons, sans hésitation ni ambiguïté, que nous sommes
racialistes. Etre racialistes, c’est considérer l’appartenance
raciale comme un facteur décisif – mais non le seul – dans
l’histoire des peuples. C’est pourquoi nous attachons une telle
importance à l’ethnopolitique qui, en liaison avec la
géopolitique, est un facteur de compréhension et d’explication
concernant les relations entre les peuples au cours de l’histoire,
aujourd’hui comme hier et comme demain. » Discours
de Pierre Vial à Genève le 20 janvier 2013.
[10] :
comptes à rendre Front National : les jeunes
désertent, L'express, 06/08/1998
http://www.lexpress.fr/informations/front-national-les-jeunes-desertent_629827.htm#vzyiwkMg2zTW4tys.99
[12] :
Expression qu'il a lui-même employé lors de sa déclaration en tant
que candidat (Dauphiné Libéré, le 19/11/2013).
C'est sûr qu'on ne choisit pas de faire sa maîtrise avec Pierre Vial par hasard. L'oeuvre scientifique de Vial est égale à zéro : un seul article dans toute sa carrière et de plus sans aucun intérêt. C'était un recrutement qui s'est inscrit dans les dérives fascisantes en place à Lyon III. Voir sur ce point le rapport Rousseau, qui a été édité en librairie. Bonne chance pour dimanche !
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