Élections municipales 2014 :
"Servoz dans la simplicité et l'efficacité"

Collectif
Vivre à Servoz

Candidats

Programme

Réunion publique

Belles idées

Servoz en images

Qui sommes-nous ?

Contact

Le pavé dans la Gouille

mardi 11 mars 2014

Pour couper court avec les mensonges

Par cet article nous présentons des éléments vérifiés afin de couper court une fois pour toute avec cette insupportable partie de ping-pong que subit le village de Servoz, en espérant que ce soit le dernier épisode. Nous souhaitons que les Servoziens comprennent bien de quel côté est le mensonge et la diffamation.

« Je souhaite donc apporter un démenti formel aux calomnies dont je suis l’objet.  … Il fallait chercher à me détruire et à m’humilier d’une façon relativement ignoble, dire que je suis d’extrême droite… mais cette attaque n’est pas crédible ! ». Ces propos sont ceux de Nicolas Évrard, écrits ce 28 février dans sa lettre ouverte aux habitants de Servoz [0], suite à notre demande d'assumer son passé.

Le passé de cette personne, bien que pas anodin, est quelque chose pour lequel nous aurions pu fermer les yeux s'il avait su l'assumer. En revanche la manière de mentir au présent, de discréditer et d'écarter ceux qui le gênent ou qui demandent des explications est extrêmement grave.

Voici dans le tableau ci-dessous, le parcours de ce personnage. Tous les faits que nous présentons ici ont été vérifiés. Comme il existe plusieurs personnes portant le même nom en France, nous apportons de manière détaillée les éléments qui nous permettent de dire qu'il n'y a pas d’ambiguïté.

Nicolas Évrard candidat aux élections municipales à Servoz
Nicolas Évrard très impliqué dans la mouvance du front national dans son passé
- A grandi dans le département de la Côte d'Or



- En 1997, études d'histoire à Lyon 3. Curriculum vitae disponible sur sa page facebook [2] et sur le site www.ims.bz [3]










- En 1998, études à l'IEP de Strasbourg [2,3]

- Candidat aux élections cantonales à Dijon en 1994, sous l'étiquette « Front National ». Score de 9,56 % des exprimés [1]

- Président de « Renouveau Étudiant » [4], le syndicat étudiant lancé par le FN pour s'implanter dans le monde universitaire.
Le livre de Renaud Dély, « l'histoire secrète du Front National » [5] précise que le Nicolas Évrard en question est un étudiant de Lyon 3, élève de Pierre Vial (Professeur de la faculté d'histoire fortement impliqué dans la mouvance d’extrême droite).

Effectue son mémoire de maîtrise avec Pierre Vial sur le thème : « Les ducs de Bourgogne et la redécouverte de l'héritage antique » [6].

- En 1998, l'activisme de « Renouveau Étudiant » se déporte vers l'Alsace. Celui-ci organise le 7ème congrès du syndicat à Colmars [5]. Pierre Vial y participera. Le forum fr.soc.politique [7] mentionne « Il semble évident que le RE sera, dans ses dernières années, dirigé depuis Strasbourg par Nicolas Evrard et Laurent Krugel. »

Page facebook :
https://www.facebook.com/nicolas.evrard.bossonney
Pour ceux qui n'en ont jamais entendu parlé, Pierre Vial est un universitaire fortement impliqué dans la mouvance d’extrême droite. Il représente un courant très dur. Il se déclare lui-même racialiste, selon sa définition « Etre racialiste, c’est considérer l’appartenance raciale comme un facteur décisif » [8]. Il promeut un courant d'idées paganiste mais aussi européiste tourné autour du suprémacisme blanc [9]. Comme quoi on peut être proche de la terre et de la nature, pro-européen, tout s'inscrivant dans l'intolérance de l'extrême droite.

On ne choisit pas un tel directeur de mémoire par hasard. Pierre Vial et Nicolas Evrard auront d'ailleurs un parcours lié pendant plusieurs années, en particulier en prenant parti tous les deux pour Bruno Mégret dans le conflit qui l'opposera à Jean-Marie le Pen.
Nicolas Évrard s'inscrit très rapidement dans une guerre interne contre une autre étoile montante du FN, Samuel Maréchal. Un article de l'Express le cite tout particulièrement : « "Nous n'avons de comptes à rendre qu'à Le Pen", réagit Nicolas Evrard » [10]. Il apparaît aussi que sa place est très importante puisqu'il communique directement avec le Président du Front National, comme l'indique le récit suivant [5]. « le lendemain, Nicolas Évard, président de Renouveau Étudiant, prend son courage à deux mains et téléphone au bureau de le Pen à Montretout : Je voudrais vous présenter nos excuses président. Si nous nous sommes mal comportés... »

Nous avons par ailleurs trouvé sur le site néerlandais www.vpro.nl cette photographie associé à une légende très explicite, prise probablement lors d'un meeting politique, où l'on reconnaît bien le personnage.

Renouveau Étudiant optera pour le camp de Bruno Mégret en 1998. Il sera dissout au début des années 2000. Les tracts disponibles sur internet démontrent clairement le caractère très virulent de ce mouvement : ci-dessous deux tracts de Renouveau Étudiant [11], dont l'un est clairement inspiré d'un graphisme du groupuscule néofasciste occident.

Ce reniement du passé, entretenu depuis six ans déjà malgré les demandes de clarifications, cette manière de retourner les faits en un « procès en diffamation » pour discréditer les personnes qui pourraient le gêner politiquement, constituent de graves mensonges. Le protagoniste possède-t-il « les valeurs d’honnêteté et d'intégrité » [12] souhaitables pour devenir maire de la commune de Servoz ?

Pourquoi n'assume-t-il pas son passé ? Cette attitude est trouble. C'est un problème car quelle confiance peut on lui accorder pour l'avenir s'il ne dit pas la vérité ?
Nous laissons le soin aux Servoziens d'apporter leur conclusion à cette affaire lors des prochaines élections municipales.



Sources :





[4] : Dossier Extrême droite radicale, france-politique.fr http://www.france-politique.fr/front-national-pour-l-unite-francaise.htm

[5] : L'histoire secrète du Front National, Renaud Dély, Editions Grasset
Disponible sur googlebook :
http://books.google.fr/


[7] : forum fr.soc.politique
 ...Renouveau Etudiant : Le syndicat qui formera l'ossature du MNJ, le mouvement de jeunesse du MNR de Bruno MEGRET est particulièrement implanté à Strasbourg. Installé par Stéphane Bourhis, vice-président national, il est ici dirigé par Laurent Krugel, puis par Stéphanie Fontaine. Il semble évident que le RE sera, dans ses dernières années, dirigé depuis Strasbourg par Nicolas Evrard et Laurent Krugel. « le RE choisit Mégret. Ses dirigeants, à commencer par son président
depuis 1997, Nicolas Evrard, ainsi que la plupart de ses responsables et nombre de ses militants quittent le FN »

« Nous voulons être clairs au sujet de nos convictions : c’est pourquoi nous disons, sans hésitation ni ambiguïté, que nous sommes racialistes. Etre racialistes, c’est considérer l’appartenance raciale comme un facteur décisif – mais non le seul – dans l’histoire des peuples. C’est pourquoi nous attachons une telle importance à l’ethnopolitique qui, en liaison avec la géopolitique, est un facteur de compréhension et d’explication concernant les relations entre les peuples au cours de l’histoire, aujourd’hui comme hier et comme demain. » Discours de Pierre Vial à Genève le 20 janvier 2013.


[10] : comptes à rendre Front National : les jeunes désertent, L'express, 06/08/1998 http://www.lexpress.fr/informations/front-national-les-jeunes-desertent_629827.htm#vzyiwkMg2zTW4tys.99


[12] : Expression qu'il a lui-même employé lors de sa déclaration en tant que candidat (Dauphiné Libéré, le 19/11/2013).

1 commentaire:

  1. C'est sûr qu'on ne choisit pas de faire sa maîtrise avec Pierre Vial par hasard. L'oeuvre scientifique de Vial est égale à zéro : un seul article dans toute sa carrière et de plus sans aucun intérêt. C'était un recrutement qui s'est inscrit dans les dérives fascisantes en place à Lyon III. Voir sur ce point le rapport Rousseau, qui a été édité en librairie. Bonne chance pour dimanche !
    LR

    RépondreSupprimer