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mercredi 26 février 2014

Réponse aux dérapages de Nicolas Évrard

Depuis le mois de novembre, nous avons apporté des sujets de discussion concernant le village de Servoz à travers notre blog. Nous nous sommes toujours attaché à lancer des réflexions de fond, à ne pas nous focaliser sur les personnes.
Les choix lourds de conséquences pour la commune peuvent être discutables et doivent être discutés. La controverse est une condition du jeu démocratique. Et il semble que cela fasse bien défaut à Servoz.

Un blog est un outil répandu aujourd'hui pour amener des débats citoyens. Tout élu devrait accepter et respecter ce type de communication. Nos articles ont jusqu'à présent été rédigés et signés collectivement. Ils n'ont rien d'anonyme contrairement aux bruits que font courir nos détracteurs. Nous n'avons jamais cherché à occulter notre identité. Notre adresse mail vivreaservoz@gmail.com a permis à ceux qui l'on souhaité d'obtenir un contact direct et nominatif avec des membres de l'association. Et contrairement à ce qui a été colporté, rien n'est illégal dans la constitution de notre liste de diffusion. Deux personnes seulement ont fait part de leur souhait de se désinscrire. Elles l'ont été automatiquement. Ceci est peu au regard du grand nombre d’encouragements que nous avons reçu.



« Quand on veut tuer son chien, on l'accuse... »
En réponse aux questions que nous avons abordé, Nicolas Evrard (je le mentionne puisqu'il m'a amplement cité), n'a cessé de me calomnier. Ce comportement est inacceptable pour une personne qui ambitionne de devenir maire d'une commune. Cette méthode permet d'omettre la plupart du temps de répondre aux interrogations de fond que nous avons posées.

Je vous laisse juge de cette liste de citations qui me ciblent nominativement et qui sont aussi agressives les unes que les autres :

- Dans le Dauphiné Libéré du 11 novembre 2013, je suis traité de « dénonciateur anonyme », ma méthode est qualifiée de « méprisable ». On parle d'une « volonté d'agir masqué, caché » et même de « corbeau ».

- Dans l'article « Eléments de réponse au diffamateur anonyme démasqué …» publié sur le blog de campagne N. Evrard, rebelote : « dénonciateur anonyme », « prétendu journaliste », « masqué », « caché », « corbeau », « ridicule », « pas de prise sur la réalité », « attaque... agressive ». Toute demande de clarification sur des sujets qui concernent tous les Servoziens est vécue comme une attaque. C'est bien dans ces réponses et non pas dans nos articles que l'on trouve toute l'agressivité d'une personne qui n'accepte aucun questionnement sur les affaires du village.

- Dans l'article du 1er février 2014 « Confusions, mensonges et excès mettent à mal un débat serein et démocratique ! » posté sur le même blog. Quel débat démocratique ? Le commentaire que j'ai apposé à cet article a purement et simplement disparu au bout d'un jour ! ...
Cet article nous accuse de « diffamation ». La diffamation est un acte grave, sanctionné par la loi : s'il y avait le moindre élément pour porter plainte, pourquoi ne l'avoir pas fait ? Nous avons amené au débat des faits vérifiés, souvent quantifiés et associés à des informations officielles disponibles sur internet ou issues de la presse, citées comme telles.
Les expressions odieuses se répètent encore dans cet article : « accusateur public », « dénonciateurs anonymes » (il y avait donc des choses à dénoncer ?), « aventure masquée » (tout en me citant !), « attaques », « anonymes dénonciateurs », « apprentis sorciers de la communication » (quel dédain!). Cette terminologie complotiste en dit long sur son auteur...


« Vivre ensemble à Servoz » ?
J'ai fait l'objet de procédés inacceptables mis en œuvre par Nicolas Evrard et par certains membres de l'équipe municipale sortante : colportage de mensonges, ragots et ostracisme. Le fait qu'une seconde liste ait été présentée aux élections municipales en 2008 n'a semble-t-il jamais été acceptée. Je livre ici quelques tristes expériences subies :
- par ici, une institutrice m'avoue qu'on lui a fait remarquer « qu'elle parlait trop avec Laurent Blondaz et que cela pourrait nuire à ses demandes auprès de la mairie » ;
- par là, une employée communale, par ailleurs amie, se retrouve en proie à quelque chose que l'on pourrait qualifier de harcèlement moral ;
- là encore, un de mes proches a du mal à avoir un permis de construire pour des raisons surprenantes...
- là encore, je me retrouve non invité à la réunion de constitution d'une association qui gère une animation du village dans laquelle je m'étais pourtant vivement investi durant de nombreuses années ;
- par ailleurs, j'entends encore aujourd'hui des ragots totalement infondés concernant mon activité de Président de la commission d'urbanisme de la commune entre 2001 et 2008. Je me rappelle surtout avoir passé beaucoup de mon temps à cette époque à aider les personnes à rédiger les documents d'urbanisme. Documents qui, comme tout le monde le sait sont compliqués, et n'échappent pas au crible du service instructeur de la DDT.
- pour finir, j'explique dans l'article « A Pormenaz, un détournement de subvention agricole ? » comment Nicolas Evrard a demandé une subvention agricole prévue pour la rénovation d'un chalet occupé par les éleveurs du groupement pastoral de Pormenaz, groupement dans lequel s'implique depuis bien longtemps mon père, Michel Blondaz. Depuis ce moment, les éleveurs sont purement et simplement privés d'accès à ce bâtiment !

Certaines personnes pensent peut-être que cette gestion du pouvoir est normale. Eh bien non, ces procédés sont parfaitement inacceptables et indignes de la fonction d'élu.
Le qualificatif de « paranoïaque » dont m'affuble Nicolas Evrard en conseil municipal public est-il censé clore le débat ?



Vol au dessus d'un nid de coucou
Il est regrettable que Nicolas Evrard, qui pourtant s'appuie fortement sur la maison de l'alpage dont j'ai été l'une des chevilles ouvrières depuis sa création, ce que personne ne pourra contester, affiche un tel mépris à mon égard.
Je n'ai jamais été convié à participer à la moindre réunion à ce sujet depuis six ans, c'est à dire depuis qu'il s'est trouvé être le conseiller municipal en charge de ce dossier. Idem concernant les questions transfrontalières, pour lesquelles je me suis amplement investi en tant que représentant de la municipalité de Servoz au syndicat intercommunal et à la conférence transfrontalière Espace Mont-Blanc jusqu'en 2008, sous l'égide de Michel Charlet. C'est parce que nous avions mis en place le schéma de développement durable et que nous nous sommes inscrits dans les PIT (Plan Intégré Transfrontalier) que la communauté de communes de la vallée de Chamonix peut aujourd'hui bénéficier aisément de subventions européennes. Ce fut un travail de fond efficace, porté sur l'avenir, effectué certes avec plus de modestie médiatique.

Puis-je me permettre cette touche d'ironie qui ici ne dépareillera pas avec la désignation de « corbeau » ou d'autres noms d'oiseaux employés par mon « délateur » : je me demande bien si les coucous respectent ceux dont-ils s'accaparent le nid ?


La soi-disant « rumeur » du passé frontiste de Monsieur Evrard
Quant à la soi-disant « rumeur » dont serait victime Nicolas Evrard : nous ferions courir le bruit qu'il aurait participé dans un passé pas très lointain au plus haut niveau du Front National : il aurait été Président du syndicat frontiste « Renouveau Étudiant ». Et bien nous n'en sommes pas les initiateurs. Mais doit-on parler de rumeur puisque ce fait est avéré et vérifiable sur internet ? Ce passé n'a rien d'anodin. L'intéressé doit l'assumer et s'expliquer. L'a-t-il fait d'ailleurs auprès des personnes qui ont accepté de le suivre sur sa liste électorale ? Les électeurs sont en droit de connaître les idéaux et la couleur politique de leurs candidats, et de savoir pour qui ils pourraient voter aux prochaines élections sénatoriales, en qualité de grand électeur, si le rôle de maire leur était confié.

Les Servoziens sont appelés à se prononcer dans quelques semaines pour une équipe municipale. Souhaitons que celle-ci rassemble des personnes aux valeurs éthiques appréciées, autour d'un maire partageant ces mêmes valeurs, et dotées d'aptitudes managériales excluant tout sectarisme.



Laurent BLONDAZ

1 commentaire:

  1. Courage Bruno et Laurent ! Ne lâchez rien, nous vivons en démocratie et toutes celles et tous ceux qui la défendent et la respectent doivent être défendus et aidés non mais !

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