Depuis le mois de
novembre, nous avons apporté des sujets de discussion concernant le
village de Servoz à travers notre blog. Nous nous sommes
toujours attaché à lancer des réflexions de fond, à ne pas nous
focaliser sur les personnes.
Les choix lourds de
conséquences pour la commune peuvent être discutables et doivent
être discutés. La controverse est une condition du jeu
démocratique. Et il semble que cela fasse bien défaut à Servoz.
Un blog est un outil
répandu aujourd'hui pour amener des débats citoyens. Tout élu
devrait accepter et respecter ce type de communication. Nos articles
ont jusqu'à présent été rédigés et signés collectivement. Ils
n'ont rien d'anonyme contrairement aux bruits que font courir nos
détracteurs. Nous n'avons jamais cherché à occulter notre
identité. Notre adresse mail vivreaservoz@gmail.com
a permis à ceux qui l'on souhaité d'obtenir un contact direct et
nominatif avec des membres de l'association. Et contrairement à ce
qui a été colporté, rien n'est illégal dans la constitution de
notre liste de diffusion. Deux personnes seulement ont fait part de
leur souhait de se désinscrire. Elles l'ont été automatiquement.
Ceci est peu au regard du grand nombre d’encouragements que nous
avons reçu.
« Quand on
veut tuer son chien, on l'accuse... »
En réponse aux
questions que nous avons abordé, Nicolas Evrard (je le mentionne
puisqu'il m'a amplement cité), n'a cessé de me calomnier. Ce
comportement est inacceptable pour une personne qui ambitionne de
devenir maire d'une commune. Cette méthode permet d'omettre la
plupart du temps de répondre aux interrogations de fond que nous
avons posées.
Je vous laisse juge de
cette liste de citations qui me ciblent nominativement et qui sont
aussi agressives les unes que les autres :
- Dans le Dauphiné
Libéré du 11 novembre 2013, je suis traité de « dénonciateur
anonyme », ma méthode est qualifiée de « méprisable ».
On parle d'une « volonté d'agir masqué, caché » et
même de « corbeau ».
-
Dans l'article « Eléments de réponse au diffamateur anonyme
démasqué …» publié sur le blog de campagne N. Evrard,
rebelote : « dénonciateur anonyme », « prétendu
journaliste », « masqué », « caché »,
« corbeau », « ridicule », « pas de prise
sur la réalité », « attaque... agressive ».
Toute demande de clarification sur des sujets qui concernent tous les
Servoziens est vécue comme une attaque. C'est bien dans ces réponses
et non pas dans nos articles que l'on trouve toute l'agressivité
d'une personne qui n'accepte aucun questionnement sur les affaires du
village.
- Dans l'article du 1er
février 2014 « Confusions, mensonges et excès mettent à mal
un débat serein et démocratique ! » posté sur le même blog.
Quel débat démocratique ? Le commentaire que j'ai apposé à
cet article a purement et simplement disparu au bout d'un jour !
...
Cet article nous accuse
de « diffamation ». La diffamation est un acte grave,
sanctionné par la loi : s'il y avait le moindre élément pour
porter plainte, pourquoi ne l'avoir pas fait ? Nous avons amené
au débat des faits vérifiés, souvent quantifiés et associés à
des informations officielles disponibles sur internet ou issues de la
presse, citées comme telles.
Les expressions
odieuses se répètent encore dans cet article : « accusateur
public », « dénonciateurs anonymes » (il y avait
donc des choses à dénoncer ?), « aventure masquée »
(tout en me citant !), « attaques », « anonymes
dénonciateurs », « apprentis sorciers de la
communication » (quel dédain!). Cette terminologie complotiste
en dit long sur son auteur...
« Vivre
ensemble à Servoz » ?
J'ai
fait l'objet de procédés inacceptables mis en œuvre par Nicolas
Evrard et par certains membres de l'équipe municipale sortante :
colportage de mensonges, ragots et ostracisme. Le fait qu'une seconde
liste ait été présentée aux élections municipales en 2008 n'a
semble-t-il jamais été acceptée. Je livre ici quelques tristes
expériences subies :
-
par ici, une institutrice m'avoue qu'on lui a fait remarquer « qu'elle parlait trop avec Laurent Blondaz et que cela
pourrait nuire à ses demandes auprès de la mairie » ;
-
par là, une employée communale, par ailleurs amie, se retrouve en
proie à quelque chose que l'on pourrait qualifier de harcèlement
moral ;
-
là encore, un de mes proches a du mal à avoir un permis de
construire pour des raisons surprenantes...
-
là encore, je me retrouve non invité à la réunion de constitution
d'une association qui gère une animation du village dans laquelle je
m'étais pourtant vivement investi durant de nombreuses années ;
-
par ailleurs, j'entends encore aujourd'hui des ragots totalement
infondés concernant mon activité de Président de la commission
d'urbanisme de la commune entre 2001 et 2008. Je me rappelle surtout
avoir passé beaucoup de mon temps à cette époque à aider les
personnes à rédiger les documents d'urbanisme. Documents qui, comme
tout le monde le sait sont compliqués, et n'échappent pas au crible
du service instructeur de la DDT.
-
pour finir, j'explique dans l'article « A Pormenaz, un détournement de subvention agricole ? » comment Nicolas Evrard a
demandé une subvention agricole prévue pour la rénovation d'un
chalet occupé par les éleveurs du groupement pastoral de Pormenaz,
groupement dans lequel s'implique depuis bien longtemps mon père,
Michel Blondaz. Depuis ce moment, les éleveurs sont purement et
simplement privés d'accès à ce bâtiment !
Certaines
personnes pensent peut-être que cette gestion du pouvoir est
normale. Eh bien non, ces procédés sont parfaitement inacceptables
et indignes de la fonction d'élu.
Le
qualificatif de « paranoïaque » dont m'affuble Nicolas
Evrard en conseil municipal public est-il censé clore le débat ?
Vol au dessus d'un
nid de coucou
Il est regrettable que
Nicolas Evrard, qui pourtant s'appuie fortement sur la maison de
l'alpage dont j'ai été l'une des chevilles ouvrières depuis sa
création, ce que personne ne pourra contester, affiche un tel mépris
à mon égard.
Je n'ai jamais été
convié à participer à la moindre réunion à ce sujet depuis six
ans, c'est à dire depuis qu'il s'est trouvé être le conseiller
municipal en charge de ce dossier. Idem concernant les questions
transfrontalières, pour lesquelles je me suis amplement investi en
tant que représentant de la municipalité de Servoz au syndicat
intercommunal et à la conférence transfrontalière Espace
Mont-Blanc jusqu'en 2008, sous l'égide de Michel Charlet. C'est
parce que nous avions mis en place le schéma de développement
durable et que nous nous sommes inscrits dans les PIT (Plan Intégré
Transfrontalier) que la communauté de communes de la vallée de
Chamonix peut aujourd'hui bénéficier aisément de subventions
européennes. Ce fut un travail de fond efficace, porté sur
l'avenir, effectué certes avec plus de modestie médiatique.
Puis-je
me permettre cette touche d'ironie qui ici ne dépareillera pas avec
la désignation de « corbeau » ou d'autres noms d'oiseaux
employés par mon « délateur » : je me demande bien si
les coucous respectent ceux dont-ils s'accaparent le nid ?
La soi-disant
« rumeur » du passé frontiste de Monsieur Evrard
Quant
à la soi-disant « rumeur » dont serait victime Nicolas
Evrard : nous ferions courir le bruit qu'il aurait participé
dans un passé pas très lointain au plus haut niveau du Front
National : il aurait été Président du syndicat frontiste
« Renouveau Étudiant ». Et bien nous n'en sommes pas les
initiateurs. Mais doit-on parler de rumeur puisque ce fait est avéré
et vérifiable sur internet ? Ce passé n'a rien d'anodin.
L'intéressé doit l'assumer et s'expliquer. L'a-t-il fait d'ailleurs
auprès des personnes qui ont accepté de le suivre sur sa liste
électorale ? Les électeurs sont en droit de connaître les
idéaux et la couleur politique de leurs candidats, et de savoir pour
qui ils pourraient voter aux prochaines élections sénatoriales, en
qualité de grand électeur, si le rôle de maire leur était confié.
Les Servoziens sont
appelés à se prononcer dans quelques semaines pour une équipe
municipale. Souhaitons que celle-ci rassemble des personnes aux
valeurs éthiques appréciées, autour d'un maire partageant ces
mêmes valeurs, et dotées d'aptitudes managériales excluant tout
sectarisme.
Laurent
BLONDAZ
Courage Bruno et Laurent ! Ne lâchez rien, nous vivons en démocratie et toutes celles et tous ceux qui la défendent et la respectent doivent être défendus et aidés non mais !
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